Socrate in love

Article rédigé par Renaud Mondetegui pour Socrate in Love

C’est l’été, le ciel est d’un bleu azur, les mers acquièrent des tonalités époustouflantes et le thermomètre grimpe et à partir de 14 h semblant ne jamais vouloir s’arrêter…38, 39, 40º ! 

Portugal, Italie, Espagne et Grèce vivent tous cette année la « belle saison » entre angoisse et préoccupation. Les touristes ne sont plus au rendez-vous, l’économie brinquebalante (au bas mot) et le futur tellement incertain. 


Par contre, en ce qui concerne la population il existe toujours ce regain d’espoir, d’optimisme chez les gens : « on s’en sortira », ce « demain sera meilleur », « on va y arriver » si caractéristique de ces peuples du Sud de l’Europe tellement habitués à recommencer et à tout reconstruire. 


Ces habitants maintenant masqués pour se protéger du virus doivent même modifier leurs systèmes d’échanges et de communication. Des peuples kinesthésiques, qui se doivent quotidiennement de changer leurs habitudes et de réapprendre presque tout. Fini les accolades, les bises, se retrouver et partager dîners et déjeuners autour d’une table bondée prévue pour 8 personnes mais où s’installeront le double de convives sans que personne n’émette la moindre objection. 


Mais ce n’est pas très grave, il s’agit d’une pause, il faut être patient, tout redeviendra comme avant et tous seront heureux… de nouveau.


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