Un matin, on se lève, on entend une petite voix qui nous dit que ce serait bien de changer, prendre du recul, voir autrement, regarder
ailleurs…
On ne sait pas ce qu’il faut changer exactement, on ne sait pas comment s’y prendre, mais on sent, on ressent que c’est le bon
moment d’agir, réagir. Alors on s’assoit, on réfléchit.
Une traversée en solitaire
On se dit, d’abord, qu’il serait bon d’appeler sa famille, ses proches, ses amis… Puis, non. Car leur demander conseil, c’est une façon
d’éviter l’obstacle. Or, changer, avancer, trouver le bon cap, c’est un défi aux allures de traversée en solitaire.
Puis, c’est l’embarquement immédiat pour une aventure dont on ne connaît aucuns des contours. C’est le début de toutes les questions :
que faut-il changer ? Sa vie ? Son travail ? Ses routines ? Son lieu de vie ? Qu’a-t-on envie de faire ? Où ? Comment ? Avec qui ?…
Se lancer, s’élancer…
Soudain, l’horizon s’éclaircit. Fini le doute. Place à l’évidence. On sait qu’il faut s’écouter, oser, tenter, se lancer, s’élancer. Sinon, on risque de voir sa vie passer, filer, défiler, sans avoir le temps de la vivre pleinement, comme on l’entend. Sans avoir le temps de s’enflammer, se passionner, donner vie à nos envies.
L’important, c’est de faire, défaire et même refaire s’il le faut, pour arriver au plus juste, au plus près de ce à quoi on croit. Etre, renaître,
ne plus paraître, mais apparaître, se révéler, être soi, enfin soi.